Suite à la publication de mon article « Mon premier marathon: voici comment je l’ai vécu! », j’ai remarqué que vous étiez nombreux à vous préparer pour votre premier marathon. J’ai donc pensé qu’il pourrait être pertinent de vous parler de ce que j’aurais aimé savoir pendant ma préparation pour ce défi.
J’ai reçu tellement de conseils lorsque je m’entraînais et comme je suis parfois un peu insouciante dans la vie, je ne les ai pas tous suivis à la lettre. Mais voilà, c’est en faisant des erreurs que l’on apprend et maintenant que mon premier marathon est couru, je sais que j’aurais pu améliorer certains aspects de ma préparation ou de mon équipement et ainsi aider à ma performance lorsque ça comptait vraiment.
J’ai donc décidé de vous faire part de 5 conseils qui ont principalement ressorti suite à mon expérience. Vous les avez sûrement déjà entendu ou lu mais je vous conseille fortement de les suivre. 🙂
1- Varier ses entraînements
Si vous avez déjà fait quelques recherches, vous avez sans doute constaté qu’il est très recommandé de varier ses entraînements. Par exemple, il est conseillé d’alterner les sorties de course avec des sorties de vélo ou des séances de natation. Cela permet, entre autres, d’améliorer son cardio, de travailler certains muscles qui ne sont pas sollicités lors de la course et aussi, de donner une pause de chocs à ses articulations.
Je vous conseille de varier le plus que vous pouvez à travers votre programme d’entraînement. Je pense que je ne l’ai pas assez fait et que j’aurais pu aller tirer encore plus de ma forme physique si je l’avais fait.
2- S’entraîner à descendre des côtes à la course
Ça, c’est vraiment un de mes conseils clés suite à mon marathon couru à Québec
(si le parcours est le même en 2020, il est encore plus important). Pendant mes entraînements, j’ai, rarement descendu des côtes à la course. Cela n’a l’air de rien mais lors du marathon de Québec, dans les premiers kilomètres, ça m’a vraiment nuit car on a longtemps couru dans une côte en descendant et j’ai sollicité des muscles que je n’ai pas beaucoup exercés lors de mes entraînements. J’ai donc été frappée par une grande douleur à l’avant de mes cuisses lors de la seconde partie du marathon et je crois que cela est dû au fait que je n’étais pas habituée à descendre des côtes à la course.
Donc si j’ai un seul conseil à vous donner, c’est de, non seulement vous entraîner à courir dans des côtes en les montant mais aussi en les descendant. Je crois que c’est peut-être quelque chose que l’on oublie ou que l’on sous-estime lors de son entraînement (en-tout-cas pour ma part ce fut le cas).
3- Abuser les tests lors de ses sorties longues
Les sorties longues seront pour vous les moments parfaits pour tester des vêtements, des équipements, des repas, des types de ravitaillements, etc. Profitez-en vraiment pour tester le plus de choses possible afin de voir ce qui fonctionne le mieux pour vous et de vous permettre d’améliorer votre technique.
Encore une fois, si c’était à refaire, je ferais davantage de tests afin de développer des trucs ou comportements qui optimisent ma course. Évidemment, assurez-vous de ne changer absolument rien de ce qui fonctionne lors du grand jour.
4- Utiliser une crème ou un baume anti-frottements
Je sais, ça peut sembler évident comme conseil. Mais quand on a jamais couru de marathon, on ne le sait pas que c’est si important. Si vous avez lu mon récit sur mon premier marathon, vous avez pu voir que lors de mes premiers kilomètres, j’ai développé des ampoules aux pieds.
Donc si c’était à refaire, j’aurais acheté une crème ou un baume anti-frottements que j’aurais utilisé non seulement lors du grand jour, mais également lors de l’entraînement afin de ménager mes pieds et aussi, pour m’habituer à cette crème car on ne teste jamais un nouveau truc lors de la journée du marathon. Ce genre de crème ou baume se retrouve dans les magasins spécialisés en course à pied.
5- Pratiquer les auto-massages
Après vos sorties de course, massez-vous (les jambes surtout) à l’aide d’un rouleau à massage. Cela vous aidera à mieux récupérer. Eh oui, c’est une autre chose que je n’ai pas faite pendant mon entraînement et lorsque je suis allée me faire masser (pour la première fois de ma vie) durant ma semaine post-marathon, mon massothérapeute n’arrivait pas à croire que je ne possédais pas de rouleau à massage. Il m’a fortement conseillé de m’en procurer un et de commencer à m’automasser.
Donc, à moins d’avoir un budget ou des assurances qui permettent de se faire masser par un professionnel après chaque entraînement, l’automassage à l’aide d’un rouleau à massage vous sera indispensable lors de votre préparation. Ce genre de rouleau se trouve dans plusieurs magasins de sports.
Voilà, j’espère vraiment vous aider avec mes petits conseils. Si vous avez d’autres conseils à partager ou des expériences, n’hésitez surtout pas à le faire, c’est enrichissant pour tout le monde. Je vous souhaite un très bel entraînement. Profitez-en car, ça n’a pas l’air de ça sur le moment, mais vous allez vous ennuyer de ces moments une fois votre marathon couru.
Encore une fois, merci de m’avoir lu et bonne course!
Kim